Lors d’un tournage, l’ingénieur du son a un rôle crucial, puisque c’est lui qui donne la couleur sonore d’un métrage, d’où le fait qu’on le surnomme les oreilles du réalisateur. Un ingénieur du son a donc une double casquette : c’est à la fois un artiste à part entière et exigeant, qui doit avoir une culture musicale solide et diversifiée. Mais c’est aussi et peut-être avant tout un technicien très spécialisé qui collabore avec les perchistes, gère le mixage, évite les effets larsen et les parasites. Hors du monde audiovisuel, l’ingénieur du son garde son rôle incontournable. C’est lui qui enregistre des albums en studio, sonorise des salles de concert.
Pour exercer un métier si passionnant, il faut une formation exigeante. Plusieurs voies s’ouvrent à vous, que ce soit un BTS métiers de l’audiovisuel, option métiers du son, ou bien une école spécialisée à bac+3 ou bac+5, comme la Femis (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son) ou l’école Louis-Lumière. Le Conservatoire national supérieur de musique à Paris recrute chaque année une dizaine d’étudiants issus d’un cursus scientifique à bac+2 pour une formation en 4 ans qui mène au diplôme de « musicien-ingénieur du son ». Enfin, pourquoi ne pas tenter l’aventure à Montréal dans un établissement comme l’Ecole Musitechnic ? L’expérience d’un séjour à l’étranger serait enrichissante et l’école possède la certification de l’Union européenne ainsi que l’équivalence USA.
Il existe enfin des formations à la fac, comme le master pro image et son à Brest, et la licence SATIS (pour : sciences, arts et techniques de l’image et du son) à Aix-Marseille Université.
Crédits photo – delock